Rencontre mouvementée [PV Haze]

Le ciel était bleu, une belle journée s'annonçait. On était le matin, quand le virtuose de l'amour autrement-dit Kazuki Michiro, se leva. On était le week-end, alors il n'y avait pas de cours, mais le jeune homme c'était levé quand même tôt. Il devait être 9h00 par là. Le week-end, les élèves pouvaient dormir jusqu'à 11h00, ensuite ils se faisaient engueuler. Au moins, on peut dire que le violoniste ne se fera pas engueuler. Il se leva donc, alla se changer puis se dirigea vers le réfectoire pour aller déjeuner. Sur le chemin, de nombreuses filles, enfin toutes celles qui s'étaient levées elles aussi, le regardaient presque en bavant. Le blondinet souria avant de lancer un joyeux bonjour suivi d'un clin d'oeil. Il aimait faire ça, mais il n'aimait pas les filles. Les hommes par contre. Il se lécha les lèvres rien qu'en passant à un homme très beau.

Il arriva enfin au réfectoire. Il déjeuna rapidement avant de se diriger dans la salle de musique. Il attrapa son violon fétiche, puis après avoir réglé quelques trucs, il se mit à jouer. Un son magnifique sortait de cet instrument et c'était Kazuki qui donnait la douceur. Il ne vit pas le temps passer. Quand il s'arrêta, il était à présent 14h00. Il avait joué bien longtemps dis donc. Il rangea ses affaires avant de décider d'aller se promener en ville. Avant de partir, il mit juste une casquette et des lunettes assortis à ses vêtements, autrement-dit un t-shirt vert kaki, une veste verte aussi, un pantalon noir et des baskets. Après être sortit du pensionnat et avoir marché pendant quelques temps, il se trouvait dans les rues de la ville.

Le blondinet souriait comme toujours. Ce beau temps, lui donnait vraiment envie de manger une glace ou bien aller se baigner. Il opta pour la glace. Kazuki alla donc s'en achetait une à la fraise, son parfum préféré. Il commença à marcher dans la rue, tout en léchant sa glace. Etant trop concentrer sur celle-ci, il ne vit pas le garçon devant lui et le violoniste lui rentra donc dedans. La glace alla se loger sur le vêtement de l'inconnue, tandis que le blondinet lui, tomba sur ses fesses.

"Aie..."

Kazuki se releva avant de voir si l'autre allait bien.

Grasse matinée pour Asaki. Mine de rien, il se dépensait le jeune homme. Il se remuait encore & encore dans son lit quand son réveil se mit à sonner. A tâtons il essaya de l'éteindre, en vain. Se redressant brusquement, il ferma son poing avant de taper de toutes ses forces sur le petit appareil qui s'éteignit définitivement. La journée commençait mal. Attend de la terrible flemme de se lever, il se laissa retomber lourdement dans son lit recouvrant sa tête avec les couvertures. Il ferma les yeux avant qu'on toque à la porte ou plutôt qu'on roue de coup la pauvre porte. Aki' laissa échapper un petit soupir avant de se lever & d'aller allumer la lumière, les coups cessant enfin.

Notre beau jeune homme remua la tête avant de passer une main dans ses cheveux, se regardant dans le miroir. Apercevant ainsi ses deux yeux si différents. L'un orange semblable à un œil de requin, l'autre marron était tout a fait normal. Il bassa la tête, regardant son cache-œil d'un regard presque dégoûté, après tout c'était cette chose si futile qui lui pourrissait la vie, cette chose qui lui inventé mille & une personnalité, d'une main lente il l'attrapa entre ses doigts avant de cacher son œil gauche, laissant ainsi Chiaki apparaître. Automatiquement, il se dirigea vers l'armoire, prenant un t-shirt rose, son jean noir troué, un boxer & une paire de chaussette. Il enfila le tout avant de mettre sa veste en cuir & ses baskets noirs & or. Il leva la tête vers le miroir, esquissant un faible sourire sur le coin de sa lèvre. Sourire, ce n'était pas son truc à lui.

Il ouvrit la porte avant d'apercevoir la foule dans le couloir, il était sûre d'une chose, il était au moins 11 heures, sinon, comment expliquez cette foule dans les couloirs? Ces têtes à moitié endormies... Il passa une main dans son cou comme s'il avait une douleur avant de s'avancer, les gens le laissant passer & le regardant bizarrement, comme si il sortait d'un zoo, ce qui était peut-être le cas au fond. La sortie de l'établissement était là devant lui, il pressa le pas comme si sa vie dépendait de ce simple mouvement. Dans quelques pas il serait libre de faire ce qu'il voudrait & tant pis si cela déplait aux autres.

Sortit, ca y est il était sortit, il était libre... Il se mit à se balader dans les rues, les ruelles étroites où des gens de son âge ne s'y aventurait jamais, mais il faut le dire, Chiaki n'était pas du genre à avoir froid aux yeux, au contraire il était plutôt du genre à chercher les emmerdes, à embêter les autres, c'était son petit passe-temps favoris. Mais aujourd'hui il n'était pas du genre à chercher à s'amuser, non il voulait profiter du soleil, chose qui était assez rare venant de la part du jeune homme.

Aux alentours de 13 heures, il s'arrêta un coup pour boire & manger, ce qui lui valut une petite somme. Il faut dire que niveau argent il n'avait pas à s'en faire, son père lui offrant chaque mois un bon petit paquet d'argent. Mais passons, pendant une heure, il erra sans but précis à travers la ville, il était dans ses pensées, il était ailleurs, dans un monde que seul lui pouvait comprendre.

14 heures 30, il errait près d'un magasin de glace, regardant le sol de son œil de requin, avant de se retrouver le Cu par terre [encore une fois x)], levant les yeux lentement sur l'inconnu qui avait osé le faire tomber lui! Lui le petit & pas connu Chiaki! Il fronça les sourcils alors que sa voix s'élevait lentement.

« Ca ne vas pas… »

& il s’interrompit découvrant l’être qui avait osé le faire tomber. Un être tout en beauté, & qui plus est un homme. L’expression de Chi’ changea du tout au tout, son visage exprimant la stupeur se dénuda de sentiment, comme à son habitude. Mais il faut l’avouer, Aki’ n’était pas insensible au charme du jeune homme. Il resta un moment sur le Cu avant de se relever, s’époussetant son petit derrière avant de sentir une matière glacé sur sa peau. Baissant le regard, il aperçut la glace dégoulinait de son t-shirt, lui caressant ainsi la peau de sa froideur.

« Chiotte ! »

Contrairement à son habitude, il ne lâcha pas son petit fuck, devant un beau jeune homme cela ne se faisait pas. Puis d’un mouvement rapide il se débarrassa du cornet de glace & le précieux solide qui n’avait pas encore fondue ou dégouliné sur son t-shirt. D’un coup d’œil discret sur la vitrine d’à côté, il se rendit compte que cela le rendait craquant, chose qu’il détestait plus que tout au monde : être craquant.

Kazuki qui voulait savoir si l'inconnue allait bien, découvrit un homme assez beauçsa il devait se l'avouer. Ce garçon avait quand même quelque chose qui l'intriguait. C'était son cache oeil. En tous cas, il ne semblait pas très poli apparemment. Enfin bref, le violoniste le regarda avant de s'excuser encore une fois. Craquant, voilà la vision qu'il avait de l'inconnue qui avait de la glace sur lui. Si il suivait ses pulsions, le petit Kazuki ne se serait pas prié d'aller lécher le reste de glace, mais comme cela se trouvait sur quelqu'un, il ne le ferait pas. Il fouilla dans sa poche droite de sa veste un mouchoir qu'il tendit par la suite à l'autre.

"Tien, cela te permettra de te nettoyer enfin au moins le minimum... Je suis encore désolé."

Kazuki, le regarda encore une fois. Il avait la bouille d'un gamin ayant commis une faute très grave. Ce violoniste était quand même un gosse quand il s'y mettait. On va dire, qu'il n'avait pas le mental d'un homme de 18 ans, mais il ne fallait pas se méfier des apparences. Même s'il paraissait bête, il était très mature. Il ne le montrait pas c'est tous. Bon revenons à nos moutons.

"Au fait, je suis Kazuki Michiro. Je suis au pensionnat du ciel. Vous voulez un habit de rechange ?"

Quel malpolie quand même, ne pas se présenter. Il devait revoir ses manières le petit Kazuki. Tout le monde avaient les yeux rivés sur les deux garçons. On pouvait même entendre des cris des jeunes demoiselles. Le blondinet se tourna vers celles-ci avant de sourire une nouvelle fois. Cela commençait quand même à l'embêter, mais il ne fit rien à part sourire.

"Pour me faire pardonner voulez-vous quelque chose à manger ou à boire."

Il devait vraiment se faire pardonner. Faire une erreur, était pour lui une énorme bêtise qu'il fallait à tout prix réparer. Est-ce que l'autre se montrerait coopérant ?

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